
Ma première rencontre avec Janusz, lors d’un concert de la Chorale Sainte-Anne qu’il dirigeait dans le Nord de la France, m’a immédiatement convaincu, découvrant son talent de chef de chœur et de compositeur, son irrésistible enthousiasme et capacité d’entraînement, son ouverture d’esprit, sa maîtrise des langues étrangères voisines de la Pologne, l’authenticité de sa foi, qu’il était à l’évidence l’homme que je recherchais pour élargir et enrichir l’action des Chœurs Franco-Allemands, chef que je n’avais pas trouvé en me rendant auparavant sur place à Varsovie, avec l’aide de l’Ambassade de France, pour y rechercher d’éventuels chœurs partenaires polonais dans le cadre du Triangle de Weimar.
Après plusieurs années d’une inoubliable coopération, je l’ai revu bien diminué, il y a deux ou trois ans à Varsovie, lors de la remise de sa décoration, avec un indicible serrement de cœur.
Aujourd’hui, je le pleure, comme on pleure la perte d’un irremplaçable ami, et je partage la peine immense que doivent éprouver toutes celles et ceux qui ont eu la chance d’être de ses choristes.
Bernard Lallement